Sapin de Noël Les producteurs veulent que Noël rime avec naturel

SapinExpo, Salon dédié au marché du sapin de Noël naturel, a eu lieu à Saulieu (21), le 15 juin dernier. C'est une association had hoc créée par l'AFSNN (Association française du sapin de Noël naturel), et l'UPSNM (Union des producteurs de sapins de Noël du Morvan), qui a organisé cette première manifestation dont l'objectif était de « mettre à disposition des producteurs de sapins les matériels et fournitures dont ils ont besoin », a expliqué Frédéric Naudet, président de l'AFSNN. Pour lui, la manifestation a été un succès : plus de 250 personnes s'y étaient inscrites, ce qui est « beaucoup pour une petite filière », estime le pépiniériste et producteur. Elle devrait donc être pérennisée, mais les organisateurs n'ont pour l'instant aucune idée de sa périodicité, « peut-être tous les deux ans ou tous les quatre ans », imaginait Frédéric Naudet...

Plus de professionnels pour affronter l'avenir

Vincent Houis, animateur de l'AFSNN, a rappelé que l'association comptait aujourd'hui 113 producteurs répartis dans plus de 50 départements de l'Hexagone, principalement dans le Morvan, la Bretagne et en Rhône-Alpes. Elle avait l'habitude d'organiser de petits Salons à l'occasion de son assemblée générale annuelle, avec un nombre restreint d'exposants. Cette année, elle a pris une ampleur inédite, avec une cinquantaine d'exposants venus de France, mais aussi de Belgique, du Danemark, d'Islande et d'Amérique.

Le président de l'AFSNN estime qu'aujourd'hui ce marché est stable : autour de 5,5 millions d'unités vendues chaque année. L'objectif de l'association est d'assurer cette stabilité à long terme. Pour Frédéric Naudet, l'objectif ne devrait pas poser de problème à dix ans, car les acteurs du secteur investissent fortement pour exister face à la montée du sapin artificiel. « Le marché a fortement évolué. Le nordmann représente à présent 70 % des ventes, devant l'épicéa qui n'en compte plus que 25 %. Quant aux 5 % d'arbres restants, ils sont composés d'espèces comme le nobilis, l'omorika ou le pungens »...

Le marché s'est professionnalisé, et il dispose désormais d'une manifestation professionnelle de qualité : il est prêt à affronter l'avenir, estiment ses acteurs.

Pascal Fayolle

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